Actualité | Tendances d?investissement
LES GRANDES BANQUES
CENTRALES À LA MAN?UVRE
Les marchés d?actions ont réservé quelques frayeurs aux investisseurs
au début de l?automne avant de se redresser pour présenter un bilan
globalement positif. Les marchés obligataires, où les rendements n`ont
eu de cesse de baisser, ont de leur côté connu une année faste.
Nous restons positifs sur les
marchés d?actions
Les marchés boursiers ont traversé de
fortes turbulences en octobre dernier,
en raison de la résurgence des craintes
pour la croissance globale. Une fois
celles-ci dissipées, ils ont franchi avec
succès divers écueils qui auraient pu les
déstabiliser :
? La fin du programme de rachats d?actifs de la Réserve fédérale américaine
(Fed).
? Les résultats des « stress tests » de
la Banque centrale européenne (BCE)
qui ont identifié un faible déficit en
capital à l?échelle du système bancaire européen.
? Les élections législatives de mi-mandat aux États-Unis qui se sont soldées par la victoire des Républicains.
Après avoir été soutenus par les bons
résultats trimestriels des sociétés, les
marchés d?actions ont favorablement
accueilli la confirmation de la bonne santé de l?économie américaine et le soutien des banques centrales : perspective
d?un programme de rachats d?obligations d?États par la BCE à en croire les
propos de son président Mario Draghi et
assouplissement surprise de la politique
monétaire au Japon et en Chine.
Dans ce contexte, Deutsche Bank en
tant que distributeur reste positive
sur les marchés boursiers qui vont
b
énéficier de la reprise graduelle de la
croissance globale et de politiques monétaires globalement très souples, en
dépit de la fin des injections de liquidités
aux États-Unis. Cet avis positif ne doit
cependant pas éluder le risque d?une volatilité plus importante à l?avenir.
Préférence pour les États-Unis
Au niveau régional, notre préférence
porte toujours sur les États-Unis, le
marché boursier américain apparaissant
comme un havre de sécurité relatif :
? La croissance économique, revue à
la hausse au 3e trimestre (de 3,5%
à 3,9%), y repose sur des bases solides.
? Les entreprises américaines sont reconnues pour leur capacité inégalée
à générer du cash et des bénéfices.
? L?appréciation durable du dollar
devrait accroître les perspectives
de rendement pour l?investisseur
e
uropéen.
Ne pas se détourner de l?Europe
pour autant
En Europe, en panne de croissance, la
situation est beaucoup plus complexe
mais il ne faut pas pour autant se détourner complètement de la région :
? La BCE reste au chevet de l?économie
et compte accentuer son soutien.
? Beaucoup de sociétés européennes
peuvent bénéficier de la croissance
dans les autres régions du monde.
? La faiblesse de l?euro devrait commencer à exercer des effets positifs
sur les résultats à partir du 4e trimestre 2014.
Elargir ses horizons boursiers ?
Oui mais où ?
Pour l?investisseur qui souhaite élargir
son horizon, d?autres régions offrent
aussi des opportunités.
Au Japon, les marchés devraient être
soutenus par le report du 2e volet de
hausse de la TVA au printemps 2017,
par la décision de la Banque centrale
d?augmenter son soutien exceptionnel
à l?économie et par la baisse consécutive du yen. Les valorisations boursières
restent attractives mais il faut garder
à l?esprit la forte volatilité inhérente au
marché.
L?Asie garde notre préférence armi les
p
marchés émergents. Des pays comme
la Chine, l?Inde et l?Indonésie ont mis
l?accent sur les réformes
structurelles.
Les retombées positives qui en sont
escomptées sur l?activité économique devraient continuer à attirer les
i
nvestisseurs.
Obligations : peu d?opportunités
à l?achat
L?évolution à la baisse des taux, qui
touchent des niveaux historiquement
bas, continue de faire le bonheur des
détenteurs d?obligations qui voient leur
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