QUELLES
PERSPECTIVES
POUR 2015 ?
TROIS THÈMES NOUS PARAISSENT
DÉTERMINANTS POUR L?INVESTISSEUR EN 2015.
Les actions
Compte tenu des faibles opportunités
générées par les autres classes d?actifs
(obligations, cash, matières premières,
or...), Deutsche Bank en tant que distributeur pense qu?un portefeuille équilibré doit être fortement investi en actions, elles-mêmes réparties entre les
États-Unis, la zone euro et l?Asie.
ÎÎ Les actions américaines devraient
être portées par les perspectives
d?accélération de la croissance aux
États-Unis et la poursuite attendue
de l?appréciation du dollar.
Le dollar américain
ÎÎ Au sein de la zone euro, nous privilégions l?Allemagne et l?Espagne :
? L?Allemagne, qui reste le moteur
de la zone euro, devrait profiter
de la croissance mondiale vu sa
sensibilité au cycle économique
et ses entreprises tournées vers
l?exportation.
? L?Espagne, qui est un des seuls
pays ayant déjà implémenté des
réformes structurelles, devrait
enregistrer un regain de croissance, au bénéfice de ses entreprises.
ÎÎ Parmi les actions asiatiques, notre
préférence se porte vers la Chine,
l?Inde et l?Indonésie dont les autorités ont initié de profondes réformes susceptibles de soutenir
leurs conomies.
é
Nous anticipons une nette appréciation du dollar par rapport à l?euro dans
les prochains mois : de 1,24 dollar pour
1 euro actuellement à 1,15 dollar pour
1 euro d?ici fin 2015, la parité nous paraissant envisageable à moyen terme.
Les banques centrales
La Fed, qui a mis un terme à ses injections de liquidités, devrait progressivement initier une remontée de ses taux
directeurs. Nous pensons que la première hausse pourrait être annoncée au
mois de juin, compte tenu de la bonne
santé de l?économie américaine (3,5%
de croissance anticipée en 2015) et de
la baisse attendue du taux de chômage
(5% d?ici la fin 2015).
Cette anticipation se fonde sur l?accélération de la croissance aux États-Unis et
sur la modification attendue de la politique monétaire de la Fed qui devrait
enclencher un mouvement de remontée
de ses taux directeurs. Ce mouvement
devrait rendre les placements en dollars
plus attrayants pour les investisseurs
étrangers, aux prises avec des taux d?intérêt historiquement bas en Europe et
au Japon.
La BCE devrait de son côté racheter
massivement des obligations d?État,
gonflant de la sorte son bilan de 1.000
milliards d?euros dans un contexte de
croissance morose (0,8% attendu en
2015). La Banque centrale du Japon
va elle aussi augmenter significativement ses injections de liquidités pour
atteindre 80 trillions de yens par an,
afin d?atteindre son objectif d?inflation
de 2%.
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